Pour notre premier rendez-vous de cette année, le thème de notre petit déjeuner sera "L'art de la guerre au travail pour les femmes". Le 08 Février prochain, toujours au Dité Downtown.
Voici un petit résumé de ce livre.
L’Art de la guerre a été écrit, il y a 2 500 ans. Attribué au stratège Sun Tzu, le traité s’articule autour de 13 chapitres, consacrés à l’analyse rationnelle des dimensions de la guerre. Il se fonde sur un principe : gagner ou perdre la guerre dépend de sa préparation et de sa stratégie. Aujourd’hui, ces principes s’appliquent au management et à l’entrepreneuriat à travers 4 fondamentaux.
Le marché de l’entrepreneuriat est en réalité une guerre interminable. S’y insérer sans plan d’action et sans méthode, est voué à l’échec. Souvent cité par les plus grands entrepreneurs mondiaux, L’Art de la guerre a été découvert il y a plus de 3 siècles par les Occidentaux. L’œuvre chinoise est devenue avec les siècles, un pilier et une référence dans l’art d’entreprendre : elle donne 4 règles fondamentales, pour réussir son business.
L’Art de la guerre, c’est connaître son environnement
C’est la base de toute stratégie. Connaître son environnement permet de réussir et d’atteindre le succès, selon L’Art de la guerre. Ceci, dans n’importe quelle bataille. Comme l’explique Sun Tzu dans l’ouvrage : " Il dépend de soi d’être invincible mais il dépend de l’ennemi qu’il soit vincible" . Pour y arriver, il est essentiel de construire des fondations solides :
- « La vertu ». C’est la vision de l’entreprise et sa culture. Avoir une unité de pensée et ne pas l’abandonner, est essentiel dans la création d’une entreprise. Cela permet de fédérer les personnes qui partagent les mêmes valeurs et d’en faire de potentiels collaborateurs ;
- « le ciel ». Lorsque l’on démarre son entreprise, il faut agir au bon moment. Analyser les tendances du marché et ses évolutions, rendra l’entreprise moins vulnérable ;
- « la terre ». Ce paramètre, très utiles en période de guerre, l’est moins en entrepreneuriat. Il faut comprendre ici, l’intérêt d’utiliser les bons moyens de communication pour réussir ;
- « le commandement ». En tant que dirigeante, l’entrepreneure doit se connaitre soi-même et connaître ses collaborateurs ;
- « la règle ». L’organisation interne de l’entreprise. Pour les entrepreneures, s’imposer une rigueur de travail est souvent la clé de la réussite.
En somme, construire sa culture d’entreprise et définir la vision de celle-ci est essentiel. Chaque entreprise doit rester adaptable pour survivre : changer les procédures, restructurer les équipes, créer de l’innovation… Ces fondements permettent de distancer ses ennemis mais attention de ne pas dévoiler toutes ses ressources. L’essentiel c’est « la victoire et non les opérations prolongées ».
Créer de l’innovation
Et pour gagner la guerre, mieux vaut connaître ses ennemis. C’est une étape essentielle lorsque l’on entreprend : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même, eussiez-vous 100 guerres à soutenir, 100 fois vous serez victorieux ». Une simple étude de marché ne suffit donc pas. Lorsque l’on crée une entreprise, il faut développer des concepts. La création d’océans bleus provoque de l’innovation disruptive sur le marché. De cette façon, ce sont les concurrents qui devront suivre et non l’inverse
Entreprendre, c’est surprendre
Dans L’Art de la guerre, Sun Tzu explique qu’un « ennemi surpris est un ennemi à demi vaincu ». Lorsque l’on est entrepreneure, il faut donc « attaquer » à des moments inattendus. Les attaques surprises provoquent de la confusion et de la précipitation chez les concurrents. De cette façon, il est plus simple de gagner du terrain et de prendre l’avantage sur la concurrence.
Tout l’Art de la guerre repose en ses collaborateurs
Enfin dans l’art d’entreprendre, il est essentiel de connaître ses collaborateurs. Connaître leurs qualités et leurs défauts, permet de tirer le meilleur d’eux-même. L’entrepreneure n’a que deux forces pour développer son projet : directe et indirecte. La force directe est la ressource physique et matérielle (limitées ). La force indirecte, elle, est alimentée par les idées, l’influence et la capacité à réagir ( illimitée). Une bonne entreprise se reconnaît donc par sa capacité à réagir et à s’adapter aux situations simples ou complexes.
Lire L’Art de la guerre assure une prise de recul sur notre façon actuelle de manager. La stratégie, la philosophie et la conscience des autres et de soi-même, en tant que dirigeante, sont des expertises appliquées depuis longtemps pour gagner les batailles. Que ce soit dans le domaine militaire ou bien en entrepreneuriat, les conseils des grands seigneurs de la guerre sont primordiaux.